Voici une vidéo, réalisée par Philippe Morel, dédiée à l’influence qu’a exercé Jean-François Régis, prêtre sanctifié, sur la vie de la paroisse de Veyrines et son église dédiée à Sainte-Marie.

A partir de 1636 il est chargé par l’ordre de Jésuites, auquel il appartient, de réévangéliser les campagnes du Vivarais, des Cévennes et du Velay dont une large partie de la population avait abandonné le catholicisme, suite aux scandales de la Papauté des XVème et XVIème siècles, pour passer au protestantisme.

Prêchant et catéchisant surtout l’hiver pour mieux pouvoir toucher les populations paysannes de ces montagnes, il a vécu ses derniers jours en décembre 1640 dans le Haut-Vivarais et plus précisément dans la région de Satillieu. Arrivant à proximité de Veyrines le 23 décembre après un voyage très éprouvant à travers neige épaisse et congères, il passe alors la nuit dans une grange glaciale et contacte une pleurésie. Il reprend sa route le 24 au matin pour rejoindre Lalouvesc ou il va mener sa prédication auprès de très nombreux croyants pendant 3 jours avant de devoir s’aliter et de décéder le 31 décembre. Le 2 janvier une foule considérable et plus de vingt prêtres célèbrent son enterrement.

Dés la mort de Jean-François Régis de très nombreux viennent se recueillir sur sa tombe dans la petite église de Lalouvesc. Devant l’affluence renouvelée et croissant des catholiques, l’ordre des Jésuites développe la pratique locale et régionale du pèlerinage à Lalouvesc, en obtenant successivement qu’il soit reconnu par le Vatican comme un Bienheureux en 1716 et qu’il soit sanctifié en 1737 sous le nom de Saint François-Régis.

Le culte du saint se développe alors notamment très fortement dans les paroisses de Saint-Symphorien et de Veyrines. D’après la légende pour cette dernière paroisse le culte de Saint François-Régis se développe d’autant plus que les habitants auraient mauvaise conscience que leurs ancêtres ne lui aient pas ouvert leur porte dans la nuit du 23 au 24 décembre 1640.