La Paroisse de Veyrines

La création de la paroisse de Veyrines

La paroisse a sans douté été fondé suite à l’abandon de la vie monastique dans le prieuré de Veyrines qui s’est produite durant la seconde moitié du XIVème siècle. En effet dans l’acte de rattachement de celui-ci au Prieuré de Macheville, en date de 1382, indique que l’office divin n’est plus assuré et qu’il n’y a plus de personnel desservant depuis près de quarante ans.
La première mention connue de la paroisse de Veyrines provient des « Estimes du Languedoc » dressées en 1464 pour établir la liste des contribuables redevables de la taille dans les Etats du Vivarais comme dans le reste de la province du Languedoc.

Dès le XVème siècles ce sont les curés de la paroisse voisine de Saint-Pierre-des-Macchabées qui ont pris en charge les célébrations liturgiques dans la paroisse de Veyrines. A la fin du XVIème siècle ce sont les prêtres de Lalouvesc qui prennent en charge le culte dans l’église paroissiale, encadrent les fidèles locaux et gèrent la vie religieuse locale.
En 1657 les habitants de Veyrines demandent à pouvoir bénéficier de la présence permanente d’un prêtre avec la création d’une cure indépendante dans leur paroisse. Ils n’ont toutefois pas obtenu gain de cause car leur église est restée une simple succursale de la cure de Lalouvesc jusqu’en 1818.

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Le rattachement à la paroisse de Saint-Symphorien

Dans le cadre du concordat de 1801 la réorganisation ecclésiale ayant eu lieu pendant la période révolutionnaire est confirmée avec la réorganisation paroissiale du département de l’Ardèche. Dans ce cadre la paroisse de Veyrines est séparée de celle de Lalouvesc pour être rattachée à la paroisse de Saint Symphorien-de-Mahun qui s’est distinguée aux pires heures révolutionnaires par l’établissement dans le village d’un séminaire clandestin.

A partir de 1818 et pour tout le reste du XIXème siècle ce sont les prêtres de la paroisse de Saint Symphorien-de-Mahun qui assurent les services religieux dans l’église et encadrent les fidèles de Veyrines. A partir de la toute fin du XIXème ou au début du XXème en raison de la baisse de population liée à l’exode rural qui affecte la Vallée du Nant, l’église de Veyrines n’est plus utilisée qu’épisodiquement pour assurer le culte divin. Elle devient peu à peu alors un simple témoin de pierre d’un passé prestigieux mais révolu.