C’est avec un peu de retard que le conseil d’administration et le bureau, ainsi que tous les adhérents de l’association des Amis de Veyrines vous souhaitent un très Joyeux Noël.

C’est un retard assez relatif à l’échelle de l’histoire, tant la date de célébration de la naissance de Jésus-Christ a varié durant les premiers siècles de notre ère. En effet ce n’est qu’en l’an 354, qu’a été fixée par le pape Libère la date du 25 décembre pour célébrer Noël afin de christianiser des festivités existantes liées au solstice d’hiver, malgré la variabilité d’une année sur l’autre de sa date.
En effet le choix de cette date permettait :
– D’assimiler la naissance du Christ à une certaine renaissance de la nature car à partir du solstice la durée des journée recommence à croître.
– De christianiser des célébrations celtiques très anciennes existant dans toute l’Europe et célébrant la renaissance solaire, ainsi que la gestation, la conception et la germination des plantes sous l’influence grandissante du Soleil.
– De christianiser le vieux culte perse de Mithra qui s’était très fortement implanté dans tout l’empire romain sous la forme d’un jeune dieu solaire renaissant lors du solstice d’hiver. Ce culte avait pris une telle ampleur que le Sol Invictus était devenu religion d’état en 274 sous l’empereur Aurélien.

Mais les fêtes de Noël au Moyen-Age, période qui nous intéresse plus particulièrement est un ensemble de festivités religieuses et civiles qui s’étend sur une période beaucoup plus importante que de nos jours. La préparation religieuse de Noël comportait bien sûr toute la période de l’Avant (un mois de préparation spirituelle avec jeûne et pénitence), suivi des festivités proprement dites s’étendant depuis la veillée de Noël (24 décembre) jusqu’à l’Epiphanie (6 janvier).

Noël était devenu un tel symbole de fête au bas Moyen-Age qu’il était fréquent de célébrer tout événement joyeux et public ou privé aux cris de Noël ! Noël !

Pour en savoir plus : https://www.historia.fr/les-festivit%C3%A9s-m%C3%A9di%C3%A9vales