Nous commençons aujourd’hui à publier une série de témoignages intitulée « Mon plus ancien souvenir de Veyrines » avec des récits de personnes originaires de Saint Symphorien-de-Mahun, n’ayant jamais quitté la commune, y étant installé de longue date ou étant très souvent présentes dans la commune.
Aujourd’hui nous invitons à témoigner une ancienne enfant des villes issue d’un département voisin et qui a été régulièrement présente au village tous les ans, de 1951 à 1968, dans le cadre des colonies de vacances estivales organisées à Saint-Symphorien-de-Mahun pour permettre aux petits citadins de profiter du bon air de la campagne . Devenue ardéchoise et bien investie dans l’association des Amis de Veyrines, elle garde des souvenirs très vifs des excursions de son enfance à Veyrines.
« Mon plaisir d’enfant était de monter au clocher : un petit frisson dans l’escalier – la marche plus haute que les autres, à l’endroit le plus noir où le fenestrou ne donnait plus sa lumière – et puis là-haut la vue, sur le village, sur le jardin potager de la belle maison au pied, et… le trou ! le trou de la cloche ! Il n’y avait pas de grille à l’époque, et pas non plus autour du clocher. Mais il n’y a jamais eu d’accident bien sûr ! Pendant des siècles !… Mais, la fin du XXème siècle est celle de « la sécurité à tout cran », qui enlève tout le charme du frisson d’un danger possible, sans compter l’inesthétique de ces « grillages », symboles d’enfermement… triste symbole dans un lieu aussi ouvert… »





