Membre active durant de longues années des Amis de Veyrines et présidente de l’association pendant un temps, Elyane Gastaud a été une autrice prolifique d’origine ardéchoise qui a menée en parallèle une carrière de professeure d’espagnol à Lyon.
Issue d’une famille annonéenne et résidant l’été à Préaux, Elyane Gastaud à beaucoup écrit sur ses racines nord-ardéchoises au travers de contes, de récits véridiques ou non et de légendes provenant de sa propre tradition familiale ou transmises par des anciens de Préaux, Satillieu, Saint-Symphorien-de-Mahun et autres villages du Haut-Vivarais.
Note de l’éditeur W.-G. Moreau (Vienne, septembre 1992)
« Elyane Gastaud nous a fait découvrir son monde poétique à travers de nombreux ouvrages, dont « Suite Fantasque », recueil qui vient de recevoir la Mention d’Excellence au Palmarès 1992 de la « Société des Poètes et Artistes de France ».
Dans « Sentiers des Hautes Terres », c’est un florilège de poèmes, savamment ponctué de contes, qu’elle avait offertes à nos rêveries.
« Contes et Récits Véridiques du Haut-Vivarais » et plus encore !
Dans cet ouvrage, ce sont les souvenirs collationnés auprès de plusieurs générations qu’elle nous fait partager.
Durant des années, elle a recueilli, dans son « Ardèche », tous les souvenirs des Anciens. Dans cette tâche, sa mère, pure Ardéchoise, l’a beaucoup aidée en lui transmettant toutes les légendes qu’elle avait entendues durant sa jeunesse.
Nous pouvons lui savoir gré d’une telle connaissance de la tradition orale d’une région qui est si chère à nos coeurs.
C’est donc sur les sentiers de la Tradition orale, qu’aujourd’hui, nous conduit Elyane Gastaud.
Combien de souvenirs précieux disparaîtraient si, un jour des hommes et des femmes de coeur ne les recueillaient pour notre plus grand plaisir.
La Tradition orale est l’arbre sous lequel se cachent tout notre passé, nos origines, notre histoires, nos racines.
Qu’Elyane Gastaud soit ici remerciée pour tout ce qu’elle fait pour l’Ardèche et, surtout pour la conviction qu’elle met à nous faire aimer son beau pays, même si parfois celui-ci est rude et austère. »


Table des matières
– « Un marché animé » : la chasse au sanglier solitaire dans la vallée de la Vocance se termine sur le marché d’Annonay !
– « La visite de Gargantua » : le géant Gargantua fait des prouesses pour aider une vieille paysanne ardéchoise qui l’a accueillie chez elle.
– « Bouilleurs de cru » : la production de marc se termine mal à cause d’un pressage de raisin réalisé dans des conditions particulièrement peu ragoutantes.
– « Généalogie, quand tu nous tiens… » : d’un mariage arrangé à des remariages en série dans une famille, une bien drôle de généalogie !
– « Et d’une autre ! » : histoire du curé de La Farre dont la paroisse est si pauvre qu’il doit faire chambre et même lit commun avec sa bonne !
– « Voeux et promesses » : les engagements pris auprès du Bon Dieu, de la Vierge Marie ou de Saint Jean-François Régis ne sont pas sans conséquences, surtout lorsqu’ils ne sont pas respectés.
– « Divagations » : les spécificités de la conduite automobile en Ardèche, ainsi que la surprise de la police lyonnaise contrôlant un conducteur ardéchois.
– « Le contrariant » : un journalier doté d’un mauvais caractère et confit dans ses habitudes doit cohabiter avec une bru exigeante en matière de propreté.
– « Les commères à la fontaine » : dans un village ardéchois peu approvisionné en eau, un étranger au comportement atypique se rend à la fontaine ou il est identifié comme un espion !
– « Boiseries » : un menuisier travaillant selon sa fantaisie refait le râtelier et la crèche d’une étable à son rythme et selon son inspiration du moment.
– « Rémi le bossu » : un berger également journalier dilettante est-il amateur de fleurs ou amateur de poires, sous une forme distillée ?
– « Le grigou bat son beurre » : un vieux paysan avare et méchant, réduit par le décès de sa femme à battre lui même son beurre, recherche une veuve à épouser pour s’épargner ce labeur et d’autres travaux !
– « Séray » : légende sur « le dernier baron de Mahun », seigneur particulièrement méchant qui finit emprisonné dans un rocher pour avoir voulu violenter une jeune bergère.
– « Aie, Notre-Dame ! » : légende sur le sauvetage par la vierge Marie, d’une jeune bergère de Prapérier manquant de se noyer dans un gouffre de la rivière d’Ay.
– « Sépultures mouvementées » : du sauvetage des reliques de Saint Jean-François Régis pendant la Révolution à Lalouvesc (1794) au culte de Saint-Roch à Vaudevant.
– « Trois filles d’Andance » : légende des jeunes filles amoureuses d’un beau patron de péniche participant chaque année à la procession des mariniers, la batellerie se motorise, les années passent et les jeunes filles s’étiolent.
– « En gare de Peyraud » : durant la seconde guerre mondiale, récit de lq libération par des résistants en gare de Peyraud des déportés présents dans un convoi en provenance de Marseille.
– « Les sortilèges du Chirat Blanc » : anecdotes rapportées par les anciens de Saint-Symphorien-de-Mahun et d’ailleurs sur les malédictions dont est porteur le Chirat Blanc.
– « Les amours du soleil et de la lune » : conte sur les amours difficiles du soleil et de la lune avec leur descendance constituée des fruits de la Terre.
– « Le conte de la Jasione » : dans une ferme du Haut-Vivarais du XVème siècle, la famille Bourret avec ses bergers et servantes devise et chante une chanson ancienne sur les amours contrariés d’Alain et de Jasione.
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