Membre active durant de longues années des Amis de Veyrines et présidente de l’association pendant un temps, Elyane Gastaud a été une autrice prolifique d’origine ardéchoise qui a menée en parallèle une carrière de professeure d’espagnol à Lyon.
Issue d’une famille annonéenne et résidant l’été à Préaux, Elyane Gastaud à beaucoup écrit sur ses racines familiales avec des contes et des récits du Haut et du Bas-Vivarais, ainsi que des légendes bretonnes.
Note de l’éditeur Gérard Moreau (Vienne, novembre 1994)
« Elyane Gastaud nous avait enchantés avec ses « Contes et Récits Véridiques du Haut-Vivarais ».
Avec un nouvel ouvrage, une fois de plus, notre auteur nous entraîne dans ces merveilleux pays de contes et de légendes que sont la Bretagne et l’Ardèche, dont elle sait si bien nous parler. Une fois de plus, nous allons donc encore pouvoir rêver. Rêver à la forêt de Brocéliande et à l’enchanteur Merlin, au Tanargue, aux landes de Montselgues ; nous plonger dans cet univers ou la fiction rejoint souvent la réalité.
Nous espérons qu’une fois de plus, vous apprécierez cette nouvelle édition entièrement réalisée comme au plomb « comme avant », comme on le faisait, il n’y a pas encore si longtemps, dans les imprimeries traditionnelles, et agrémenté de petites vignettes gravées par des maîtres-graveurs sur bois du siècle dernier. Ces petites illustrations ont été extraites d’un catalogue aujourd’hui introuvable.
Nous vous souhaitons bonne lecture, ainsi qu’un voyage agréable dans ces « Contes et Récits d’ici et d’ailleurs » .
Merci encore à notre auteur pour le plaisir qu’elle sait si bien nous faire partager. » »


Table des matières
– « En avant la musique ! » : quand musiciens amateurs et pauvres s’entrecroisent autour de la vie et de l’enterrement d’un magnat annonéen de la mégisserie.
– « La dalle en pente » : souvenirs d’un cabaretier d’un village de la montagne ardéchoise sur les mésaventures de ses clients les plus portés sur la bouteille.
– « Ho, yo, pas mens, que sias penable ! » : dans un foyer paysan ardéchois si l’homme règne c’est la femme qui gouverne. Alors que celle-ci aide son époux dans les grands travaux agricoles, il n’est pas possible à celui-ci d’aider aux tâches dans la maison sous peine de déroger !
– « L’embarras du choix » : comment faire partir d’une boutique de modiste annonéenne une cliente très agaçante qui veut tout essayer sans jamais être satisfaite ?
– « Coqs de village et autres couacs » : « chanter le mai » n’est pas toujours facile pour les conscrits lorsque des néo-ruraux ne comprennent rien à la tradition.
– « Il y a des jours comme ça » : une période de forte sécheresse en pleine seconde guerre mondiale, un cantonnier à tendance pyromane… la vie à la campagne n’est finalement pas aussi simple que l’on croit.
– « Au safari-parc » : que l’on soit des professeurs de sciences naturelles ardéchois ou une famille de touristes grenoblois… il ne faut jamais arrêter son véhicule pendant une visite motorisée au safari-parc de Peaugres.
– « Souvenirs de 1944 » : début 1944 sur les hauteurs de la vallée de l’Ay alors que les maquisards tiennent le pays, la police de Vichy recherchant un réfractaire au STO n’arrive pas à trouver d’informations avant de prendre la poudre d’escampette.
– « L’esprit de l’escalier » : travaillant selon sa fantaisie, un menuisier est peu inspiré pour créer un escalier intérieur à la demande de clients en ayant réalisé les plans. Contre-propositions, temporisation du menuisier… l’escalier verra t’il le jour ?
– « La fin d’une dynastie » : l’exode rural sur deux générations après la deuxième guerre mondiale d’une famille de paysans ardéchois propriétaire d’un domaine mais ne pouvant lutter contre les baisses récurrentes de prix alimentaires.
– « Le tournant » : au détour d’un tournant sur une petite route ardéchoise un automobiliste étranger rencontre un routier encore groggy d’un accident camion…
– « Thines, le village martyr oublié » : des maquisards installé dans une maison d’un petit village du sud de l’Ardèche (Thines) sont attaqué par l’armée allemande. Ne pouvant se saisir des résistants, les occupants s’en prennent alors aux habitants.
– « La montagne qui tremble » : un maquignon avide et brutal décède soudain une nuit en montagne, un cheval noir fougueux sur les landes de Monselgues, des décennies plus tard un jeune couple qui a un accident de voiture sur les lieux…
– « La Maye de Crée » : une très belle et simple jeune fille choisie pour incarner « La Maye de Crée » parée des bijoux des femmes de son village, rencontre une princesse qui lui prête ses somptueuses parures, ce qui va changer son destin…
– « Le secret de la sauge » : légende sur les maisons des fées de la côte du Sardier, qui donnent des bals auxquels participent quelquefois de beaux jeunes hommes, mais attention au lever du soleil !
– « L’ombre du châtaignier » : un petit lapin gris gîte dans racines d’un très vieux châtaignier qui lui conte ses souvenirs : la destruction des célébrants en blanc par des hommes cupides volant les offrandes, la mort du barde blessé à mort….
– « Venus de temps et de pays lointains » : des cavaliers casqués et cuirassés sont chargés de suivre le cours du soleil couchant depuis les rives du Rhône afin d’en trouver le gîte. Quelle est la destinée des cavaliers et peuvent ils mener à bien leur mission ?
– « L’imagier des anges » : sculptant les tympans du transept nord de la chapelle d’une abbaye située dans la forêt aux cent merveilles, l’imagier à la recherche de la perfection retrouve son jumeau perdu de vue depuis bien longtemps !
– « Une aurore en hiver » : une jeune mère portant son enfant en bas âge erre dans une forêt embrumée entre étang et végétation, en voulant échapper aux sortilèges de Brocéliande elle rencontre un dragon…
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